2 grandes parties dans ma belle to do list (sans compter l'achat d'appart qui est arrivé on top):
1. la recherche d'une ONG, ce qui n'est pas si facile pour une courte durée, et en s'y prenant tard comme je l'ai fait. Des organismes font aujourd'hui la passerelle entre volontaires et associations sur le terrain (moi j'avais rencontré DSF - Développement Sans Frontière, avec qui j'avais de bonnes pistes), mais j'ai aussi contacté spontanément beaucoup d'ONG, avec plus ou moins de succès. J'ai eu de la chance avec Friends car les "grosses" ONG ont des processus de recrutement assez longs visiblement, et ne prennent pas tant de volontaires que ça, surtout pour des missions courtes comme la mienne (3 à 6 mois). J'avais visé l'Asie du Sud-est donc mes recherches étaient déjà bien ciblées.
2. la préparation du départ, avec les classiques préavis, résiliations, changements d'adresse, mais aussi procurations, vaccins, récupération des adresses, valise numérique etc... Le moins facile reste la compréhension des assurances & de la sécu... (je pars avec assurance et assistance à l'étranger, et je garde une mutuelle en France, la sécu française restant active quand on part moins de 6 mois). Là il me reste le sac (23 kg pour 6 mois de boulot, ça va quand même être différent de mon habituel attirail de backpacker).
Au préalable il faut bien sûr:
- en avoir envie!
- checker que l'on peut se l'offrir... Si la vie sur place n'est pas excessive, le gros du budget pour moi = les impôts en France (+ les assurances, l'avion)
- clarifier sa situation professionnelle (en 2006 j'avais démissionné, là j'ai pris une sorte de congé de solidarité internationale, équivalent à un sans solde)
- prendre la décision d''y aller!!
Et une fois que c'est décidé, le compte à rebours est lancé, le temps passe à toute vitesse, avec l'envie de bien voir du monde avant de partir, les préparatifs, le boulot, les matchs du losc... J'ai dû sacrifier depuis 2 mois footing, ciné et lecture de Courrier International, XXI et de mes BDs.
En tous cas mon timing me semble bien, un départ en janvier permet de voir beaucoup de monde pendant les fêtes, de faire le plein de chocolat et gouda extra vieux, et d'avoir envie de retrouver le soleil (même si l'hiver français est très doux... j'espère d'ailleurs que vous aurez froid en 2012 pour que les ventes de Liebig & Royco remontent).
