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samedi 5 mai 2012

Kompong Cham, Kratie et le Ratanakiri


Hello
Voici le résumé de ma belle semaine de vacances dans le nord-est du Cambodge, jusqu’à la province isolée du Ratanakiri.
Demain dimanche place à une douzaine d’heure de bus en direction de PP, où je vais préparer mon retour en France et mon arrivée en Indonésie le 18 (c’est confirmé now, j'y pars 3 à 4 mois pour Campbell). Je serai en France du 10 au 17.
Bon vote
steph

Je suis monté au Ratanakiri en plusieurs étapes, pour couper la très longue route et découvrir les villes de Kompong Cham et Kratie, 2 grosses bourgades qui semblent endormies, au bord du Mekong. Tout comme à Kampot, le Riverside y est très agréable et très calme, avec des bars, hôtels ou guesthouses. La haute saison touristique est terminée et ça se sent… il n’y a quasi personne !
Kampong Cham:

Kratie:
La vie de ces villes s’active autour du marché, modèle que l’on peut souvent retrouver au Cambodge. Ci-dessous le marché de KC :
A Kratie beaucoup de stands de rue investissent les quais en soirée:
Et la campagne est de plus en plus verdoyante, avec toujours ces maisons typiques :
J’ai fait un peu de vélo (tranquillement car il fait chaud). A KC j’ai notamment visité un village qui se trouve sur une île que l’on atteint par un très grand bamboo bridge qui chevauche un bras du Mekong:
A Kratie j’ai roulé sur une île sans voiture, que nous rejoignons par un petit ferry. Pour ceux qui connaissent, on se croirait un peu sur les îles du sud du Laos comme Don Khong (sans les touristes), qui ne sont vraiment pas très loin. Le Mekong en saison sèche laisse place à d'énormes bancs de sable fin qui entourent l'île:
les motos attendent les insulaires qui reviennent chargés de Kratie 
la route principale de l'île

Mais l’attraction N°1 de Kratie, c’est l’observation des dauphins de l'Irrawaddy, espèce menacée qui a visiblement élu domicile entre Kratie et la frontière laotienne, dans des zones calmes du Mekong. Les dauphins ne font pas des sauts à côté du bateau donc ils restent difficiles à voir, mais l’heure passée sur le bateau à guetter le moindre bruit est bien agréable.
touristes observant le dauphin que l'on aperçoit à gauche...
Région située à l’extrême nord est du Cambodge, à la frontière vietnamienne, le Ratanakiri a visiblement beaucoup changé en quelques années : ses jungles ont laissé place à d’immenses plantations d’arbres à caoutchouc, ses minorités ne vivent plus dans la jungle mais au milieu de ces plantations, la région autrefois difficile d’accès n’est plus qu’à une douzaine d’heure de PP en bus par des routes bien refaites et le business y bat son plein (caoutchouc donc, mais aussi noix de cajou, pierres précieuses, tourisme…). Bref je suis un peu déçu car j’en avais entendu tellement de bien… Ceci dit ça le fait quand même et je ne regrette pas du tout le voyage :-)
Mes 3 jours ici : une journée de vélo dans et autour de la capitale provinciale (Ban Lung), une journée de scoot avec un guide dans la campagne pour voir des villages de minorités, une journée de trek dans la jungle, et bcp de repos sur la terrasse de mon bungalow, au milieu d’une mini-jungle.

Paysage typique de la région, avec cette végétation transpercée par des routes en terre rouge (j’ai pris un max de poussière) :
La jungle où j'ai trekké (zone protégée pour les minorités):
Un village abritant des minorités (qui ne sont plus en costume traditionnel comme au Vietnam ou au Laos) :
Un cimetière traditionnel des minorités :
Mon bungalow :
Cascades dans la jungle :
La déforestation massive :

Une plantation d’arbres à caoutchouc :
Un lac dans un cratère qui forme un cercle parfait vu du ciel :
Des chercheurs de diamants :

Le marché de Ban Lung:
Lac de Ban Lung:

See you soon!